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    Évaluer par compétences en Histoire, Géographie et Enseignement moral et civique

     

    Pour faire simple à chaque trimestre, on peut régulièrement valider celles-ci :

    • Se repérer dans le temps : frise chronologique à compléter D.5.1-3

    • Se repérer dans l'espace : lire une carte , compléter une carte D5.1-5

    • Analyser et comprendre un document D 5.2-2

    • Expliquer un document à l'aide de ses connaissances D.5.1-8

    • Réaliser une réponse développée en utilisant le lexique du cours D1.1-4 / D 5.3 / D 1.1-2 (argumentation)

    • Lecture de graphique, tableau D 1.2-2/3

     

    plus ponctuellement

     

    • Travail de groupe D 2.2 / D 3.1-2

    • Présentation orale D 1.1 avec le lexique approprié D1.1-4

    • Utilisation du numérique pour des recherches individuelles D 2.4-1 ou collectives D 2.2-1

     

     

    Pour aller plus loin voici le Socle commun, disponible sur education.gouv.fr

     

    Le Socle commun

     

    Domaine 1 : les langages pour penser et communiquer

     

    Le domaine des langages pour penser et communiquer recouvre quatre types de langage, qui sont à la fois des objets de savoir et des outils : la langue française ; les langues vivantes étrangères ou régionales ; les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ; les langages des arts et du corps. Ce domaine permet l'accès à d'autres savoirs et à une culture rendant possible l'exercice de l'esprit critique ; il implique la maîtrise de codes, de règles, de systèmes de signes et de représentations. Il met en jeu des connaissances et des compétences qui sont sollicitées comme outils de pensée, de communication, d'expression et de travail et qui sont utilisées dans tous les champs du savoir et dans la plupart des activités.

     

     

     

    Objectifs de connaissances et de compétences pour la maîtrise du socle commun

     

    • Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit 

     

    L'élève parle, communique, argumente à l'oral de façon claire et organisée ; il adapte son niveau de langue et son discours à la situation, il écoute et prend en compte ses interlocuteurs.

     

    Il adapte sa lecture et la module en fonction de la nature et de la difficulté du texte. Pour construire ou vérifier le sens de ce qu'il lit, il combine avec pertinence et de façon critique les informations explicites et implicites issues de sa lecture. Il découvre le plaisir de lire.

     

    L'élève s'exprime à l'écrit pour raconter, décrire, expliquer ou argumenter de façon claire et organisée. Lorsque c'est nécessaire, il reprend ses écrits pour rechercher la formulation qui convient le mieux et préciser ses intentions et sa pensée.

     

    Il utilise à bon escient les principales règles grammaticales et orthographiques. Il emploie à l'écrit comme à l'oral un vocabulaire juste et précis.

     

    Dans des situations variées, il recourt, de manière spontanée et avec efficacité, à la lecture comme à l'écriture.

     

    Il apprend que la langue française a des origines diverses et qu'elle est toujours en évolution. Il est sensibilisé à son histoire et à ses origines latines et grecques.

     

    • Comprendre, s'exprimer en utilisant une langue étrangère et, le cas échéant, une langue régionale

     

    L'élève pratique au moins deux langues vivantes étrangères ou, le cas échéant, une langue étrangère et une langue régionale.

     

    Pour chacune de ces langues, il comprend des messages oraux et écrits, s'exprime et communique à l'oral et à l'écrit de manière simple mais efficace. Il s'engage volontiers dans le dialogue et prend part activement à des conversations. Il adapte son niveau de langue et son discours à la situation, il écoute et prend en compte ses interlocuteurs. Il maîtrise suffisamment le code de la langue pratiquée pour s'insérer dans une communication liée à la vie quotidienne : vocabulaire, prononciation, construction des phrases ; il possède aussi des connaissances sur le contexte culturel propre à cette langue (modes de vie, organisations sociales, traditions, expressions artistiques...).

     

    • Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques 

     

    L'élève utilise les principes du système de numération décimal et les langages formels (lettres, symboles...) propres aux mathématiques et aux disciplines scientifiques, notamment pour effectuer des calculs et modéliser des situations. Il lit des plans, se repère sur des cartes. Il produit et utilise des représentations d'objets, d'expériences, de phénomènes naturels tels que schémas, croquis, maquettes, patrons ou figures géométriques. Il lit, interprète, commente, produit des tableaux, des graphiques et des diagrammes organisant des données de natures diverses.

     

    Il sait que des langages informatiques sont utilisés pour programmer des outils numériques et réaliser des traitements automatiques de données. Il connaît les principes de base de l'algorithmique et de la conception des programmes informatiques. Il les met en œuvre pour créer des applications simples.

     

    • Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages des arts et du corps 

     

    Sensibilisé aux démarches artistiques, l'élève apprend à s'exprimer et communiquer par les arts, de manière individuelle et collective, en concevant et réalisant des productions, visuelles, plastiques, sonores ou verbales notamment. Il connaît et comprend les particularités des différents langages artistiques qu'il emploie. Il justifie ses intentions et ses choix en s'appuyant sur des notions d'analyse d'œuvres.

     

    Il s'exprime par des activités, physiques, sportives ou artistiques, impliquant le corps. Il apprend ainsi le contrôle et la maîtrise de soi.

     

    Domaine 2 : les méthodes et outils pour apprendre

     

    Ce domaine a pour objectif de permettre à tous les élèves d'apprendre à apprendre, seuls ou collectivement, en classe ou en dehors, afin de réussir dans leurs études et, par la suite, se former tout au long de la vie. Les méthodes et outils pour apprendre doivent faire l'objet d'un apprentissage explicite en situation, dans tous les enseignements et espaces de la vie scolaire.

     

    En classe, l'élève est amené à résoudre un problème, comprendre un document, rédiger un texte, prendre des notes, effectuer une prestation ou produire des objets. Il doit savoir apprendre une leçon, rédiger un devoir, préparer un exposé, prendre la parole, travailler à un projet, s'entraîner en choisissant les démarches adaptées aux objectifs d'apprentissage préalablement explicités. Ces compétences requièrent l'usage de tous les outils théoriques et pratiques à sa disposition, la fréquentation des bibliothèques et centres de documentation, la capacité à utiliser de manière pertinente les technologies numériques pour faire des recherches, accéder à l'information, la hiérarchiser et produire soi-même des contenus.

     

    La maîtrise des méthodes et outils pour apprendre développe l'autonomie et les capacités d'initiative ; elle favorise l'implication dans le travail commun, l'entraide et la coopération.

     

     

     

    Objectifs de connaissances et de compétences pour la maîtrise du socle commun

     

    • Organisation du travail personnel

     

    L'élève se projette dans le temps, anticipe, planifie ses tâches. Il gère les étapes d'une production, écrite ou non, mémorise ce qui doit l'être.

     

    Il comprend le sens des consignes ; il sait qu'un même mot peut avoir des sens différents selon les disciplines.

     

    Pour acquérir des connaissances et des compétences, il met en œuvre les capacités essentielles que sont l'attention, la mémorisation, la mobilisation de ressources, la concentration, l'aptitude à l'échange et au questionnement, le respect des consignes, la gestion de l'effort.

     

    Il sait identifier un problème, s'engager dans une démarche de résolution, mobiliser les connaissances nécessaires, analyser et exploiter les erreurs, mettre à l'essai plusieurs solutions, accorder une importance particulière aux corrections.

     

    L'élève sait se constituer des outils personnels grâce à des écrits de travail, y compris numériques : notamment prise de notes, brouillons, fiches, lexiques, nomenclatures, cartes mentales, plans, croquis, dont il peut se servir pour s'entraîner, réviser, mémoriser.

     

    • Coopération et réalisation de projets

     

    L'élève travaille en équipe, partage des tâches, s'engage dans un dialogue constructif, accepte la contradiction tout en défendant son point de vue, fait preuve de diplomatie, négocie et recherche un consensus.

     

    Il apprend à gérer un projet, qu'il soit individuel ou collectif. Il en planifie les tâches, en fixe les étapes et évalue l'atteinte des objectifs.

     

    L'élève sait que la classe, l'école, l'établissement sont des lieux de collaboration, d'entraide et de mutualisation des savoirs. Il aide celui qui ne sait pas comme il apprend des autres. L'utilisation des outils numériques contribue à ces modalités d'organisation, d'échange et de collaboration.

     

    • Médias, démarches de recherche et de traitement de l'information

     

    L'élève connaît des éléments d'histoire de l'écrit et de ses différents supports. Il comprend les modes de production et le rôle de l'image.

     

    Il sait utiliser de façon réfléchie des outils de recherche, notamment sur Internet. Il apprend à confronter différentes sources et à évaluer la validité des contenus. Il sait traiter les informations collectées, les organiser, les mémoriser sous des formats appropriés et les mettre en forme. Il les met en relation pour construire ses connaissances.

     

    L'élève apprend à utiliser avec discernement les outils numériques de communication et d'information qu'il côtoie au quotidien, en respectant les règles sociales de leur usage et toutes leurs potentialités pour apprendre et travailler. Il accède à un usage sûr, légal et éthique pour produire, recevoir et diffuser de l'information. Il développe une culture numérique.

     

    Il identifie les différents médias (presse écrite, audiovisuelle et Web) et en connaît la nature. Il en comprend les enjeux et le fonctionnement général afin d'acquérir une distance critique et une autonomie suffisantes dans leur usage.

     

    • Outils numériques pour échanger et communiquer

     

    L'élève sait mobiliser différents outils numériques pour créer des documents intégrant divers médias et les publier ou les transmettre, afin qu'ils soient consultables et utilisables par d'autres. Il sait réutiliser des productions collaboratives pour enrichir ses propres réalisations, dans le respect des règles du droit d'auteur.

     

    L'élève utilise les espaces collaboratifs et apprend à communiquer notamment par le biais des réseaux sociaux dans le respect de soi et des autres. Il comprend la différence entre sphères publique et privée. Il sait ce qu'est une identité numérique et est attentif aux traces qu'il laisse.

     



     

    Domaine 3 : la formation de la personne et du citoyen

     

    L'École a une responsabilité particulière dans la formation de l'élève en tant que personne et futur citoyen. Dans une démarche de coéducation, elle ne se substitue pas aux familles, mais elle a pour tâche de transmettre aux jeunes les valeurs fondamentales et les principes inscrits dans la Constitution de notre pays. Elle permet à l'élève d'acquérir la capacité à juger par lui-même, en même temps que le sentiment d'appartenance à la société. Ce faisant, elle permet à l'élève de développer dans les situations concrètes de la vie scolaire son aptitude à vivre de manière autonome, à participer activement à l'amélioration de la vie commune et à préparer son engagement en tant que citoyen.

     

    Ce domaine fait appel :

     

    - à l'apprentissage et à l'expérience des principes qui garantissent la liberté de tous, comme la liberté de conscience et d'expression, la tolérance réciproque, l'égalité, notamment entre les hommes et les femmes, le refus des discriminations, l'affirmation de la capacité à juger et agir par soi-même ;

     

    - à des connaissances et à la compréhension du sens du droit et de la loi, des règles qui permettent la participation à la vie collective et démocratique et de la notion d'intérêt général ;

     

    - à la connaissance, la compréhension mais aussi la mise en pratique du principe de laïcité, qui permet le déploiement du civisme et l'implication de chacun dans la vie sociale, dans le respect de la liberté de conscience.

     

    Ce domaine est mis en œuvre dans toutes les situations concrètes de la vie scolaire où connaissances et valeurs trouvent, en s'exerçant, les conditions d'un apprentissage permanent, qui procède par l'exemple, par l'appel à la sensibilité et à la conscience, par la mobilisation du vécu et par l'engagement de chacun.

     

     

     

    Objectifs de connaissances et de compétences pour la maîtrise du socle commun

     

    • Expression de la sensibilité et des opinions, respect des autres

     

    L'élève exprime ses sentiments et ses émotions en utilisant un vocabulaire précis.

     

    Il exploite ses facultés intellectuelles et physiques en ayant confiance en sa capacité à réussir et à progresser.

     

    L'élève apprend à résoudre les conflits sans agressivité, à éviter le recours à la violence grâce à sa maîtrise de moyens d'expression, de communication et d'argumentation. Il respecte les opinions et la liberté d'autrui, identifie et rejette toute forme d'intimidation ou d'emprise.  Apprenant à mettre à distance préjugés et stéréotypes, il est capable d'apprécier les personnes qui sont différentes de lui et de vivre avec elles. Il est capable aussi de faire preuve d'empathie et de bienveillance.

     

    • La règle et le droit

     

    L'élève comprend et respecte les règles communes, notamment les règles de civilité, au sein de la classe, de l'école ou de l'établissement, qui autorisent et contraignent à la fois et qui engagent l'ensemble de la communauté éducative. Il participe à la définition de ces règles dans le cadre adéquat. Il connaît le rôle éducatif et la gradation des sanctions ainsi que les grands principes et institutions de la justice.

     

    Il comprend comment, dans une société démocratique, des valeurs communes garantissent les libertés individuelles et collectives, trouvent force d'application dans des règles et dans le système du droit, que les citoyens peuvent faire évoluer selon des procédures organisées.

     

    Il connaît les grandes déclarations des droits de l'homme (notamment la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948), la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989 et les principes fondateurs de la République française. Il connaît le sens du principe de laïcité ; il en mesure la profondeur historique et l'importance pour la démocratie dans notre pays. Il comprend que la laïcité garantit la liberté de conscience, fondée sur l'autonomie du jugement de chacun et institue des règles permettant de vivre ensemble pacifiquement.

     

    Il connaît les principales règles du fonctionnement institutionnel de l'Union européenne et les grands objectifs du projet européen.

     

    • Réflexion et discernement

     

    L'élève est attentif à la portée de ses paroles et à la responsabilité de ses actes.

     

    Il fonde et défend ses jugements en s'appuyant sur sa réflexion et sur sa maîtrise de l'argumentation. Il comprend les choix moraux que chacun fait dans sa vie ; il peut discuter de ces choix ainsi que de quelques grands problèmes éthiques liés notamment aux évolutions sociales, scientifiques ou techniques.

     

    L'élève vérifie la validité d'une information et distingue ce qui est objectif et ce qui est subjectif. Il apprend à justifier ses choix et à confronter ses propres jugements avec ceux des autres. Il sait remettre en cause ses jugements initiaux après un débat argumenté, il distingue son intérêt particulier de l'intérêt général. Il met en application et respecte les grands principes républicains.

     

    • Responsabilité, sens de l'engagement et de l'initiative

     

    L'élève coopère et fait preuve de responsabilité vis-à-vis d'autrui. Il respecte les engagements pris envers lui-même et envers les autres, il comprend l'importance du respect des contrats dans la vie civile. Il comprend en outre l'importance de s'impliquer dans la vie scolaire (actions et projets collectifs, instances), d'avoir recours aux outils de la démocratie (ordre du jour, compte rendu, votes notamment) et de s'engager aux côtés des autres dans les différents aspects de la vie collective et de l'environnement.

     

    L'élève sait prendre des initiatives, entreprendre et mettre en œuvre des projets, après avoir évalué les conséquences de son action ; il prépare ainsi son orientation future et sa vie d'adulte.

     

    Domaine 4 : les systèmes naturels et les systèmes techniques

     

    Ce domaine a pour objectif de donner à l'élève les fondements de la culture mathématique, scientifique et technologique nécessaire à une découverte de la nature et de ses phénomènes, ainsi que des techniques développées par les femmes et les hommes. Il s'agit d'éveiller sa curiosité, son envie de se poser des questions, de chercher des réponses et d'inventer, tout en l'initiant à de grands défis auxquels l'humanité est confrontée. L'élève découvre alors, par une approche scientifique, la nature environnante. L'objectif est bien de poser les bases lui permettant de pratiquer des démarches scientifiques et techniques.

     

    Fondées sur l'observation, la manipulation et l'expérimentation, utilisant notamment le langage des mathématiques pour leurs représentations, les démarches scientifiques ont notamment pour objectif d'expliquer l'Univers, d'en comprendre les évolutions, selon une approche rationnelle privilégiant les faits et hypothèses vérifiables, en distinguant ce qui est du domaine des opinions et croyances. Elles développent chez l'élève la rigueur intellectuelle, l'habileté manuelle et l'esprit critique, l'aptitude à démontrer, à argumenter.

     

    La familiarisation de l'élève avec le monde technique passe par la connaissance du fonctionnement d'un certain nombre d'objets et de systèmes et par sa capacité à en concevoir et en réaliser lui-même. Ce sont des occasions de prendre conscience que la démarche technologique consiste à rechercher l'efficacité dans un milieu contraint (en particulier par les ressources) pour répondre à des besoins humains, en tenant compte des impacts sociaux et environnementaux.

     

    En s'initiant à ces démarches, concepts et outils, l'élève se familiarise avec les évolutions de la science et de la technologie ainsi que leur histoire, qui modifient en permanence nos visions et nos usages de la planète.

     

    L'élève comprend que les mathématiques permettent de développer une représentation scientifique des phénomènes, qu'elles offrent des outils de modélisation, qu'elles se nourrissent des questions posées par les autres domaines de connaissance et les nourrissent en retour.

     

     

     

    Objectifs de connaissances et de compétences pour la maîtrise du socle commun

     

    • Démarches scientifiques

     

    L'élève sait mener une démarche d'investigation. Pour cela, il décrit et questionne ses observations ; il prélève, organise et traite l'information utile ; il formule des hypothèses, les teste et les éprouve ; il manipule, explore plusieurs pistes, procède par essais et erreurs ; il modélise pour représenter une situation ; il analyse, argumente, mène différents types de raisonnements (par analogie, déduction logique...) ; il rend compte de sa démarche. Il exploite et communique les résultats de mesures ou de recherches en utilisant les langages scientifiques à bon escient.

     

    L'élève pratique le calcul, mental et écrit, exact et approché, il estime et contrôle les résultats, notamment en utilisant les ordres de grandeur. Il résout des problèmes impliquant des grandeurs variées (géométriques, physiques, économiques...), en particulier des situations de proportionnalité. Il interprète des résultats statistiques et les représente graphiquement.

     

    • Conception, création, réalisation

     

    L'élève imagine, conçoit et fabrique des objets et des systèmes techniques. Il met en œuvre observation, imagination, créativité, sens de l'esthétique et de la qualité, talent et habileté manuels, sens pratique, et sollicite les savoirs et compétences scientifiques, technologiques et artistiques pertinents.

     

    • Responsabilités individuelles et collectives

     

    L'élève connaît l'importance d'un comportement responsable vis-à-vis de l'environnement et de la santé et comprend ses responsabilités individuelle et collective. Il prend conscience de l'impact de l'activité humaine sur l'environnement, de ses conséquences sanitaires et de la nécessité de préserver les ressources naturelles et la diversité des espèces. Il prend conscience de la nécessité d'un développement plus juste et plus attentif à ce qui est laissé aux générations futures.

     

    Il sait que la santé repose notamment sur des fonctions biologiques coordonnées, susceptibles d'être perturbées par des facteurs physiques, chimiques, biologiques et sociaux de l'environnement et que certains de ces facteurs de risques dépendent de conduites sociales et de choix personnels. Il est conscient des enjeux de bien-être et de santé des pratiques alimentaires et physiques. Il observe les règles élémentaires de sécurité liées aux techniques et produits rencontrés dans la vie quotidienne.

     

     

     

    Pour atteindre les objectifs de connaissances et de compétences de ce domaine, l'élève mobilise des connaissances sur :

     

    - les principales fonctions du corps humain, les caractéristiques et l'unité du monde vivant, l'évolution et la diversité des espèces ;

     

    - la structure de l'Univers et de la matière; les grands caractères de la biosphère et leurs transformations ;

     

    - l'énergie et ses multiples formes, le mouvement et les forces qui le régissent ;

     

    - les nombres et les grandeurs, les objets géométriques, la gestion de données, les phénomènes aléatoires ;

     

    - les grandes caractéristiques des objets et systèmes techniques et des principales solutions technologiques.

     

    Domaine 5 : les représentations du monde et l'activité humaine

     

    Ce domaine est consacré à la compréhension du monde que les êtres humains tout à la fois habitent et façonnent. Il s'agit de développer une conscience de l'espace géographique et du temps historique. Ce domaine conduit aussi à étudier les caractéristiques des organisations et des fonctionnements des sociétés. Il initie à la diversité des expériences humaines et des formes qu'elles prennent : les découvertes scientifiques et techniques, les diverses cultures, les systèmes de pensée et de conviction, l'art et les œuvres, les représentations par lesquelles les femmes et les hommes tentent de comprendre la condition humaine et le monde dans lequel ils vivent.

     

    Ce domaine vise également à développer des capacités d'imagination, de conception, d'action pour produire des objets, des services et des œuvres ainsi que le goût des pratiques artistiques, physiques et sportives. Il permet en outre la formation du jugement et de la sensibilité esthétiques. Il implique enfin une réflexion sur soi et sur les autres, une ouverture à l'altérité, et contribue à la construction de la citoyenneté, en permettant à l'élève d'aborder de façon éclairée de grands débats du monde contemporain.

     

     

     

    Objectifs de connaissances et de compétences pour la maîtrise du socle commun

     

    • L'espace et le temps

     

    L'élève identifie ainsi les grandes questions et les principaux enjeux du développement humain, il est capable d'appréhender les causes et les conséquences des inégalités, les sources de conflits et les solidarités, ou encore les problématiques mondiales concernant l'environnement, les ressources, les échanges, l'énergie, la démographie et le climat. Il comprend également que les lectures du passé éclairent le présent et permettent de l'interpréter.

     

    L'élève se repère dans l'espace à différentes échelles, il comprend les grands espaces physiques et humains et les principales caractéristiques géographiques de la Terre, du continent européen et du territoire national : organisation et localisations, ensembles régionaux, outre-mer. Il sait situer un lieu ou un ensemble géographique en utilisant des cartes, en les comparant et en produisant lui-même des représentations graphiques.

     

    • Organisations et représentations du monde

     

    L'élève lit des paysages, identifiant ce qu'ils révèlent des atouts et des contraintes du milieu ainsi que de l'activité humaine, passée et présente. Il établit des liens entre l'espace et l'organisation des sociétés.

     

    Il exprime à l'écrit et à l'oral ce qu'il ressent face à une œuvre littéraire ou artistique ; il étaye ses analyses et les jugements qu'il porte sur l'oeuvre ; il formule des hypothèses sur ses significations et en propose une interprétation en s'appuyant notamment sur ses aspects formels et esthétiques. Il justifie ses intentions et ses choix expressifs, en s'appuyant sur quelques notions d'analyse des œuvres. Il s'approprie, de façon directe ou indirecte, notamment dans le cadre de sorties scolaires culturelles, des œuvres littéraires et artistiques appartenant au patrimoine national et mondial comme à la création contemporaine.

     

    • Invention, élaboration, production

     

    L'élève imagine, conçoit et réalise des productions de natures diverses, y compris littéraires et artistiques. Pour cela, il met en œuvre des principes de conception et de fabrication d'objets ou les démarches et les techniques de création. Il tient compte des contraintes des matériaux et des processus de production en respectant l'environnement. Il mobilise son imagination et sa créativité au service d'un projet personnel ou collectif. Il développe son jugement, son goût, sa sensibilité, ses émotions esthétiques.

     

    Il connaît les contraintes et les libertés qui s'exercent dans le cadre des activités physiques et sportives ou artistiques personnelles et collectives. Il sait en tirer parti et gère son activité physique et sa production ou sa performance artistiques pour les améliorer, progresser et se perfectionner. Il cherche et utilise des techniques pertinentes, il construit des stratégies pour réaliser une performance sportive. Dans le cadre d'activités et de projets collectifs, il prend sa place dans le groupe en étant attentif aux autres pour coopérer ou s'affronter dans un cadre réglementé.

     

     

     

    Pour mieux connaître le monde qui l'entoure comme pour se préparer à l'exercice futur de sa citoyenneté démocratique, l'élève pose des questions et cherche des réponses en mobilisant des connaissances sur :

     

    - les principales périodes de l'histoire de l'humanité, situées dans leur chronologie, les grandes ruptures et les événements fondateurs, la notion de civilisation ;

     

    - les principaux modes d'organisation des espaces humanisés ;

     

    - la diversité des modes de vie et des cultures, en lien avec l'apprentissage des langues ;

     

    - les éléments clés de l'histoire des idées, des faits religieux et des convictions ;

     

    - les grandes découvertes scientifiques et techniques et les évolutions qu'elles ont engendrées, tant dans les modes de vie que dans les représentations ;

     

    - les expressions artistiques, les œuvres, les sensibilités esthétiques et les pratiques culturelles de différentes sociétés ;

     

    - les principaux modes d'organisation politique et sociale, idéaux et principes républicains et démocratiques, leur histoire et leur actualité ;

     

    - les principales manières de concevoir la production économique, sa répartition, les échanges qu'elles impliquent ;

     

    - les règles et le droit de l'économie sociale et familiale, du travail, de la santé et de la protection sociale.

     

     

     


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    G4 : les villes dans la mondialisation

     

     

    Comment les villes s’intègrent-elles dans la mondialisation ?

     

    1. Hong-Kong, une métropole mondiale

       

    En quoi les métropoles mondiales sont elles le reflet de la mondialisation ?

    Exercices 1 à 5 p 213 et 6 à 9 p 214

     

    Leçon

     

    Hong Kong cumule les fonctions d'une métropole mondiale.

    Elle concentre des fonctions de commandement : économiques (bourse mondiale, sièges de firmes internationales) , culturelles (universités, congrès internationaux, tourisme) et en partie politique ( Pekin reste autoritaire et laisse peut de possibilité à ce territoire dit autonome) . Cela en fait une ville attractive qui rayonne à l'internationale, elle est cosmopolite.

     

     

    Grâce aux infrastructures de transports, Hong Kong est intégrée à la mondialisation. On appelle cet ensemble de villes connectées par les réseaux les unes autre autres « un archipel mégalopolitain mondial ».

     

    Un archipel : un ensemble d'îles.

     

    Un réseau : ensemble des flux ou liens qui relient des lieux ou des personnes

     

    Une mégalopole : une grande région urbaine qui regroupe une concentration exceptionnelle de pouvoirs.

     

    à suivre...

     

     

     

    G3 : Espaces et paysages urbains

     

    Comment se caractérisent l'organisation spatiale des villes ? Quels sont les paysages de l'urbanisation ?

     

    1. Los Angeles, une ville mondiale

     

    L’aire urbaine (agglomération + couronne périurbaine) de Los Angeles compte 18 millions d’habitants. Son centre-ville ou downtown, entouré de ses autoroutes urbaines, se compose d’un quartier des affaires(CBD) , de quartiers d’habitations rénovés en cours de gentrification (installation de populations aisées) mais aussi du ghetto de Skid Row qui concentre les populations pauvres et les sans-abris.

     

    Gentrification : La gentrification désigne l’embourgeoisement des quartiers populaires situés à la périphérie proche du centre ville. Ces quartiers subissent d’importantes transformation au niveau du commerce, de l’habitat et des classes sociales qui y résident. (Forte augmentation des loyers)

     

    Rédiger un texte sur l'étalement urbain.

     

    Les périphéries de Los Angeles s’étalent sur plus de 150km. L'étalement urbain est facilité par l'utilisation accrue de la voiture et le réseau autoroutier. Les banlieues résidentielles ont leur propre centralité : les edges cities, rassemblent des emplois, des bureaux et des espaces commerciaux (mall). Les populations les plus favorisées se retrouvent parfois dans des gated communities, lotissements privés fermés et surveillés.

     

     

     II. Une urbanisation accélérée

    En 2015, 54% de la population mondiale vit en ville soit plus de 3,5 milliards de personnes. D'ici 2050 les deux tiers de l’humanité vivra en ville (ONU). Globalement le nombre d'urbains est plus important dans les pays développés mais c'est dans les pays en voie de développement que le taux de croissance urbaine est désormais très fort en raison de l'éxode rural : la majorité des villes mondiales se trouvent dans ces pays.

     

     III. Centres et périphéries

     

     

     

    Centres

    Périphéries

    Uniformisation

    CBD

    Verticalité

    Étalement (horizontal)

    Banlieue résidentielle/ pavillonnaire

    Diversité

    Quartiers historiques des villes européennes ou africaines

    Bidonvilles dans les pays en voie de développement

    Fragmentation

    Gentrification du centre-ville

    quartiers résidentiels riches

    ghettos (population pauvre et sans abris et environnement dégradé)

    Inégalités fortes/

    quartiers sécurisés et riches (gated communities)

    Bidonvilles

                     Paysage vertical et dense                   Paysage horizontal

                                                            et faible densité de population

     

     

    Conclusion : L’urbanisation s'accélère de plus en plus en particulier dans les pays en voie de développement. De nouveaux modèles urbains voient le jour, même si l'on constate une uniformisation de l'organisation spatiale des grandes villes qui sont confrontées à de grandes inégalités socio-spatiales

     

     

     

    H 3 : la révolution française et l'Empire :

    société révolutionnée et nouvel ordre politique

     

     

    Comment la révolution française bouleverse-t-elle l'organisation politique du royaume ? Quels changements et nouveautés a-t-on gardé en héritage ?

     

     

    I. La révolution française

     

    A. 1789-1791 : des bouleversements politiques

     

     Suite à l'échec des États Généraux, les députés du Tiers État qui contestent le vote par ordre, se déclarent Assemblée Nationale le 17 juin. Le 20 juin 1789, ils prêtent serment dans la salle du Jeu de Paume et jurent de ne pas se séparer avant d'avoir donné une constitution au royaume. Les députés détiennent la souveraineté nationale.

     

    Le roi fait encercler Paris. Le 14 juillet 1789, le peuple se sentant menacé prend la Bastille, prison symbole de l’absolutisme et oblige le roi à partager le pouvoir.

    En province, un sentiment de panique se propage et les paysans s’en prennent aux nobles : c’est la Grande Peur.

     

    Pour tenter de rétablir le calme, la nuit du 4 août 1789, les députés votent l'abolition des privilèges : c'est la fin de la société d'ordres.

    Le 26 août 1789, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est adoptée. Elle proclame que la liberté, l’égalité en droit, la sûreté, la propriété et la résistance à l'oppression sont des principes fondamentaux. Malgré cette avancée, les femmes sont exclues de la déclaration et l'esclavage n'est pas encore aboli.

     

    Louis XVI n'accepte pas son nouveau statut, il soutient les opposants au régime. Le 21 juin 1791, il prend la fuite mais est rattrapé à Varennes.

     

     

     

    Constitution : Texte de loi qui définit l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs dans un État. 

     

    Souveraineté : pouvoir qui l'emporte sur les autres.

     

    Nation : Ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire, ayant une communauté d'origine, d'histoire, de culture, de traditions, parfois de langue, et constituant une communauté politique


    Citoyen : Individu qui dispose de droits et de devoirs. 

     

     

    B. Une France nouvelle

     

     Avec la rédaction de la Constitution et les débats publics de l'Assemblée, une vie politique naît dans le royaume : les débats dans les clubs et les journaux politiques se développent. Ils permettent aux citoyens de se forger une opinion politique.

     

    Le découpage administratif change avec la création des départements. Les poids et mesures sont unifiés ( système métrique). Les nouveaux impôts sont payés par tous Les privilèges économiques sont supprimés ; chacun est libre d’exercer le métier de son choix.. Cette réorganisation administrative du royaume doit permettre de simplifier sa gestion.

     

    Au niveau religieux : La Constitution civile du clergé impose la vente des biens de l’Église afin de combler le déficit. Un début de déchristianisation voit le jour avec la mise en place d'un calendrier révolutionnaire, de l'état civil, la légalisation du divorce…

     

     

    C. 1792-1794 : De la République à la Terreur

     

     A partir de 1792, la France est en guerre. Soupçonné de trahison, le roi est arrête et détrôné le 10 août 1792 lors de la prise des Tuileries. La République est proclamée le 21 septembre 1792.

     

    En 1793, la France est attaquée par une coalition de monarchies européennes tandis que des royalistes se soulèvent notamment en Vendée: c’est la contre-révolution. Au sein de la Convention, les députés se divisent entre Girondins et Montagnards. Les Girondins sont arrêtés et certains exécutés, des soulèvements ont lieu pour contester ces actes.

     

    Pour faire face à ces menaces, les Montagnards, dirigés par Robespierre, font voter des lois d’urgence : c’est la Terreur (loi sur les suspects, exécutions de masse dans les départements révoltés, principalement en Vendée). La Terreur prend fin progressivement au cours de l’année 1794, avec la victoire des armées de la Convention et l’élimination de Robespierre.

     

    La Convention : Assemblée élue, de 1792 à 1795, qui fonde la Première République.

    La République : Forme de gouvernement dans lequel les pouvoirs sont exercés par des représentants désignés par les citoyens.

    La Terreur : Suppression des libertés et utilisation de la violence afin d’éliminer les « ennemis de la République »

    Girondins : députés modérés de la Convention, dont quelques uns sont originaires de Gironde.

    Montagnards : députés radicaux de la Convention qui siègent en haut de l’Assemblée.

     

    II. L’Empire de Napoléon 1er

     

    A. Du coup d’État à la consolidation des acquis révolutionnaires

     

     

    En novembre 1799, le général Bonaparte met fin à la République par un coup d’État et établit le régime du Consulat. Il est sacré empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier le 2 décembre 1804.

    Le Premier Empire est un régime autoritaire : Napoléon concentre tous les pouvoirs entre ses mains. La police surveille la population, la presse est censurée.

    Napoléon confirme certains acquis de la Révolution : les Français sont des citoyens égaux devant la loi grâce au Code civil (1804).

    Napoléon rétablit la paix religieuse et signe le Concordat avec l’Église catholique en 1801. Il crée le franc germinal en 1803. Il institue des lycées pour former les élites et crée la Légion d’honneur pour récompenser les services rendus à l’État.

     

     

    Coup d’État : Prise du pouvoir par la force.

    Concordat : Accord sur l’organisation du clergé catholique, signé en 1801 entre Napoléon et le pape Pie VII.

    Le Premier Empire : Régime politique installé en France par Napoléon Ier entre 1804 et 1815. C’est un régime monarchique, héréditaire et personnel qui conserve certains acquis de la Révolution.

     

    B. La révolution française en Europe

     

    Les guerres napoléoniennes lui permettent de soumettre une grande partie de l'Europe, son empire est formé désormais de 130 départements et d’États vassaux. Dans ces États, les privilèges et les droits féodaux sont abolis, des constitutions sont mises en place et le Code civil est appliqué.

     

    Bien que les principes révolutionnaires soient diffusés, les peuples européens ne supportant plus la domination française (confiscations et réquisitions) se soulèvent (Espagne, Allemagne..) : c'est la naissance du sentiment national. Par ailleurs, la Russie et les Britanniques mènent toujours la guerre contre Napoléon.

     

    En 1814, une coalition d’États envahit la France et exile Napoléon.

     

     

    Sentiment national : Conscience d’appartenir à un peuple uni par des références culturelles, linguistiques ou historiques communes. 

     

     

    Thème1 : le XVIIIe siècle. Expansions, Lumières et révolutions

     

     

    H1 : Bourgeoisies marchandes, négoces internationaux et traites négrières au XVIIIe siècle

     

     

    Quelles sont les puissances européennes qui dominent le monde et comment l’expliquer ?

     

     

    I. Le grand commerce et le développement de la façade atlantique

     

    Les rivalités ont lieu hors d’Europe où la paix est installée, l'Angleterre devient la première puissance mondiale. En Europe la croissance économique mène les marchands à chercher de nouveaux débouchés. Augmentation de la population 1700 42 millions d'habitants à 145 millions en 1800.

     

    A. Les empires coloniaux et le développement du grand commerce

      

    Livre scolaire p 26: Carte des empires coloniaux au XVII et XVIIIe siècle.

     

    Comptoir : établissement commercial (port) créé dans un pays étranger.

     Empire colonial : ensemble des colonies occupée par une puissance

     Métropole : pays d’origine d’un empire colonial.

     

    Grâce à leurs colonies et au développement du commerce maritime, les puissances européennes (Angleterre, France, Provinces Unies, Espagne, Portugal) ont accès à toutes les denrées produites à travers le monde.

     La Grande Bretagne et la France se disputent les colonies d'Amérique du Nord et l'Inde lors de la guerre de 7 ans (1756-1763) : La France doit céder le Canada et ne conserve que des comptoirs en Inde et se concentre sur ses possessions aux Antilles.

     

    Deux types de commerce se développent :

     

    • en droiture : on y échange des produits manufacturés en échange de produits tropicaux

    • triangulaire : Les produits manufacturés européens sont échangés contre des captifs en Afrique, qui sont vendus comme esclaves en Amérique. Les navires reviennent chargés de produits tropicaux

     

     

    B. Le développement de la façade atlantique à travers l'exemple du port de La Rochelle

     

    Livre scolaire p 28-29 Schéma sur le port de la Rochelle et Devoir maison à partir de : http://exposvirtuelles.charente-maritime.fr/fr/expositions/la-traite-negriere-rochelaise-au-xviiie-siecle#contexte

     

    Les ports européens (Nantes, Lisbonne, Liverpool, Bordeaux...) exportent et redistribuent les produits coloniaux dans toute l'Europe.

     

    Les négociants et les armateurs s'enrichissent vite, ils forment un bourgeoisie marchande et participent à l'administration des villes et à leur embellissement : construction de bâtiments publics (ex : la Bourse) ou privés ( les hôtels particuliers). Autour du port, les « gens ordinaires » vivent et s’enrichissent de ce commerce en fournissant les vivres pour les marins et les objets à vendre ou échanger.

     

    Négociant : Un marchand qui fait du commerce de gros

     Armateur : une personne qui possède et équipe (arme) des navires de commerce et de pêche

     

    II. Les traites négrières et l'économie de plantation

     

    Comment s’organise la traite et l’esclavage des noirs au XVIII° siècle ?

     

      A. La traite atlantique

     

    Le Livre scolaire p 30-31:Témoignage d'un esclave Olaudah Equiano

    Carte p 32: Les traites négrières ( atlantique et orientale)

     

    Rappeler que l’esclavage est un phénomène ancien en Afrique : Richesse de l’empereur du Mali (XIII°-XIV° siècles) repose sur la capture d’esclaves et traite par les marchands arabes et berbères dès le Haut Moyen Âge.

     

    Entre le XVI et le XIXe siècle, les Européens mettent en place une économie de plantation dans leurs colonies. Le besoin important de main d’œuvre les poussent à déporter des captifs africains vers l’Amérique : c’est la traite atlantique.

     

     

    D'après le témoignage d'Olaudah Equiano

    Le Livre scolaire p 30-31

    D'après « Amistad » de Steven Spielberg 1997

     

    1h10-1h20 + (17 minutes du début)

    La capture

     

     

    Les conditions de vie des esclaves lors du trajet

     

     

     

    La vente

     

     

     

     Les futurs esclaves sont capturés par d'autres tribus pour les revendre sur les côtes aux Européens contre des armes, de l'alcool et des produits manufacturés.

     

     Durant le trajet (2 mois environ), les esclaves sont mal nourris, maltraités, le taux de mortalité est élevé ( de 10 à 40 %).

     

     A l'arrivée, ils sont enduits d'huile de palme pour être vendus aux enchères et travailler dans les plantations.

     

    Du XVIe au XIXe siècle, 12 à 15 millions de captifs africains sont déportés vers les colonies.

     

    B. L’économie de plantation.

     

     

    Livre scolaire Questions 1-2-3 p 32-33 / Doc 1 et 2 p 38 sur le Code Noir

     

     Les plantations demandent une main-d’œuvre abondante. Dans les colonies, les colons cultivent la canne à sucre, le café et le tabac avec leurs esclaves qui sont domestiques, cultivateurs ou ouvriers. Leurs condition de vie et de travail sont très dures (journée très longue, punition corporelle)

      Dans cette économie de plantation, l’esclave est considéré comme un « meuble » et non comme un être humain, tel que le rappelle le Code noir, rédigé et appliqué dans les colonies françaises dès 1685.

     Plantation : Au XVIII° siècle, il s’agit d’une grande exploitation agricole sur laquelle sont employés des esclaves.

     Marronnage : esclave en fuite

     

    Conclusion : Le commerce triangulaire permet aux négociants de s'enrichir très rapidement et aux ports européens de se développer. La traite atlantique connaît son apogée au XVIIIe siècle : près de 5 millions d'esclaves seront déportés. Ce trafic inhumain ne sera aboli qu’au XIX° siècle, malgré les 1ères condamnations de la 2ème moitié du XVIII° siècle.

     


  •  

    Thème 1 : L'Europe, un théâtre majeur des guerres totales (1914-1945)

    H1 : Civils et militaire dans la Première Guerre mondiale

     

     

    Problématique : Comment les civils et les militaires ont-ils vécus la Première Guerre mondiale ?

     

    Introduction :

     

    Les rivalités impériales entre les grandes puissances coloniales mais aussi celles qui désirent le devenir, les tensions nationalistes (ex : la Serbie réclame son indépendance), la course aux armements mènent à la crise de 1914.

     Avec l'assassinat de François-Ferdinand, hériter d'Autriche-Hongrie, l'Europe entre en guerre en raison de son système d'alliances.

     

    Triple Entente : Royaume-Uni, France, Italie, États Unis après 1917, Russie jusqu'en 1918.

     Triple Alliance : Allemagne, Autriche-Hongrie, Empire Ottoman

     

    Dates des phases Nom des phases Déroulement
    28 juin 1914 Assassinat de l’archiduc Fr.-Ferdinand et de sa femme à Sarajevo L’assassinat de l’héritier de l’Autriche-Hongrie entraîne l’Europe dans la guerre
    Août-déc. 1914 Guerre de mouvement Les deux camps tentent de contourner l’adversaire avant la mer  : échec
    Déc. 1914-mars 1918
    Guerre de position Le front se stabilise. Les armées s’enterrent dans des tranchées  : le conflit s’enlise.
    Printemps 1918-nov. 1918 Guerre de mouvement 1917  : les États-Unis entrent en guerre du côté allié alors que la Russie quitte le conflit. Les Allemands repassent à l’offensive  : victoire des Alliés.
    11 nov. 1918 Armistice  : fin des combats Des conférences pour la paix sont organisées à Versailles dès 1919.

     

     

     I. Une guerre d'une violence extrême

     

     A. Pour les soldats sur le front

     

    • L’expérience des tranchées et la bataille de Verdun

     

    Durant cette phase de guerre de position, les poilus se protègent dans les tranchées, vastes fossés creusés dans le sols pour se protéger des attaques d'artillerie. Les conditions de vie des soldats sont dures : froid, maladie, poux, faim, peur… A cela s'ajoute, la violence des combats et des nouvelles armes utilisées (gaz asphyxiants, obus, grenades, lance-flamme, tanks, avions….) conçues pour blesser et tuer. C'est une véritable guerre industrielle.

     

    Du 21 février au 19 décembre 1916, l'Allemagne lance une grande offensive sur Verdun. Cette bataille symbolise l’enfer de la guerre des tranchées par sa violence et les moyens mis en œuvre : : 1 millions d'obus tirés le 1er jour, 300 jours de combats, 300 000 morts et 400 000 blessés.

     

     B. Pour les civils, le génocide des Arméniens

     

    Correction sous forme de paragraphe : Le génocide des Arméniens

     

    En 1915, l'empire Ottoman est allié à l'Allemagne dans la Triple-Alliance pendant la Première Guerre mondiale. Les Arméniens, un minorité chrétienne orthodoxe de l'empire Ottoman est montrée du doigt et va être victime du premier génocide du XXe siècle.

     

     L'empire Ottoman est peuplé de différentes minorités. Le gouvernement Ottoman, essentiellement composé de Turcs musulmans, accuse les Arméniens orthodoxes d'avoir donner des informations à la Russie (elle aussi orthodoxe et membre de la Triple-Entente). Suite à une défaite militaire contre les Russes, les Arméniens sont accusés de trahison envers leur pays, l'empire Ottoman profite du désordre international provoqué par la Première Guerre mondiale, pour organisé un massacre de masse sur son propre territoire.

     

     Leur extermination est décidée et organisée par le gouvernement Ottoman. C'est une véritable violence de masse qui touche d'abord l'élite intellectuelle puis tous les civils. Les autorités turques utilisent les pillages, les viols, les déportations sans eau ni nourriture et les fusillades pour éliminer les Arméniens. C'est un véritable génocide : extermination intentionnelle et systématique de tout un peuple.

     

     Ce génocide est presque passé inaperçu pendant la Première Guerre mondiale, alors même qu'il a fait entre 1 200 000 et 1 500 000 victimes. Les survivants fuient l'empire Ottoman et se dispersent dans le reste du monde, c'est une diaspora.

     

     II. Les civils mobilisés dans une guerre totale

     

     

     L'ensemble de la société participe à l’effort de guerre, civils comme militaires, les métropoles comme les colonies : c'est une guerre totale.

    Dans les territoires occupés les civils subissent des bombardements, des violences, parfois le travail forcé et le rationnement.

      

    III. L'Europe fragilisée par la guerre

     

     A. La Révolution russe 

     

      Révolution de février 1917 Révolution d'octobre 1917
    Par qui ? Ouvriers, femmes et soldats Bolcheviks
    Pourquoi ? Finir la guerre, voter, rations alimentaires Hausse des prix, signer la paix
    Comment ?

    Grève, manifestations

    mouvement spontané

    Coup d’État organisé par Lénine et Trotski
    Où ? Petrograd Petrograd
    Conséquences ? Abdication du Tsar Nicolas II et gouvernement provisoire mais désordre et affaiblissement de l’État

    Gouvernement bolchevik

    Signature de la paix avec l'Allemagne

    Guerre civile entre les bolcheviks et leurs opposants

     Après la révolution d’octobre (nov. 1917), Lénine met en place un régime communiste et signe la paix. Il fonde un nouvel État en 1922  : l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS)

     

     Le succès de la révolution communiste en Russie et les privations causées par la guerre inspirent les ouvriers européens mais ces révoltes sont réprimées dans le sang.

     

     B. Des sociétés fragilisées par un bilan humain et materiel terrible

     

    La fin de la guerre révèle les destructions en France (Nord, Est) et en Belgique, l'Europe est ravagée. Certaines zones doivent être reconstruites.

     

    La guerre fait 8-10 millions de morts et autant de veuves et orphelins,les blessés et les invalides se comptent par millions (gueules cassées). Le traumatisme de la guerre chez les soldats et les civils est fort. La réinsertion des anciens combattants est difficile, des monuments aux morts apparaissent pour rendre hommage aux soldats et laisse transparaître un certain pacifisme afin que cela reste la "Der des ders".

     

     C. Un règlement de la guerre contesté, une paix manquée ?

     

    L’Arrêt des combats est signé à Rethondes le 11 novembre 1918, c'est l'armistice.

     

     Le Traité de Versailles est signé le 28 juin 1919, la responsabilité du conflit et des dégâts sont imputés à l'Allemagne et ses alliés.

     

    Les conditions sont très dures : démilitarisation, réparations financières, pertes territoriales (1/7 du territoire allemand :Alsace-Lorraine, Dantzig, colonies ) L’Allemagne parle de Diktat.

     

    De nouvelles frontières sont redessinées, sur le principe d'un État = une nation. La Société Des Nations (SDN) est censée sauvegarder la paix en Europe, mais ce redécoupage territorial et le traité de paix imposé par les vainqueurs ravivent les tensions.

     

    Conclusion : La Grande Guerre aura été une guerre totale, mobilisant et traumatisant par sa violence de masse civils comme militaires. Cette guerre industrielle aura marqué ses contemporains et aura donné naissance au premier génocide du XXe siècle.

     Un lien vers une page Padlet avec de nombreuses vidéos pour réviser

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